Il va falloir que je reprenne le fil...un jour...le fil de mon blog, pourquoi pas, ça sera un début, puisque tout le reste part en vrille....
Je ne sais pas quoi faire...je n'ai envie de rien...ou plutôt si...j'ai envie de trop de choses qui me paraissent inaccessibles pour le moment...s'il n'y avait que moi...cela serait facile...
Que faire ? Je ne parle plus, je ne sais pas quoi dire, je n'ai pas envie de parler, tellement de regrets, de rancoeurs, d'espoirs déçus, de dégoût, misère...Les questions qui reviennent sans cesse pourquoi ça m'arrive, pourquoi je n'ai pas écouté, pourquoi je n'ai rien fait avant, pourquoi j'ai laissé faire ? C'est pas juste...il ne comprend pas, ne voit pas les sacrifices, le travail, les heures passées, le temps, l'argent, trouve ça normal que l'un des deux se sacrifie pour l'autre, trouve cela normal de profiter sans rien donner, accuse, cherche le responsable, ne se remet pas en question, ne change pas...ne veut pas que ça change...Et moi, qui ne veux plus rien comme avant justement, qui aimerais juste profiter de temps en temps, pouvoir rire à nouveau, pouvoir être insouciante de temps en temps...mais là, je m'inquiète, je ressasse, je travaille, je suis fatiguée de penser, de prévoir, de faire...pour tout le monde !

Je vais relativiser, mon malheur est un tout petit malheur qui va probablement se régler un jour, il le faut.
Je vais relativiser et je pense au Japon, je pense à ces ouvriers qui vont mourir pour essayer de limiter les dégâts. Je pense à eux et je n'ai plus le droit de me plaindre, j'ai un toit, un métier, des enfants, je suis en bonne santé...

Il faut reprendre le fil...

"Quand la pitié commence l'amour finit." Maurice Toesca

"On se fatigue de la pitié, quand la pitié est inutile." Albert Camus

Humeur atrabilaire... 

Il y a tellement de choses qui m'inquiètent...

...que je n'ai plus de mots...

Ma nièce a obtenu son per*mis de condui*re , je lui ai préparé ça :

Faire du tri, ranger, jeter !
Du tri dans sa tête, dans sa vie. Facile à dire. pas facile à faire.
Depuis je me tais...faut parler pourtant, crever l'abcès.Pas envie, envie que ça se fasse tout seul, pas possible. Prendre une décision, faire mal ou continuer à avoir mal ? J'ai pas encore choisi, j'ai mal depuis trop longtemps, je me suis habituée à la douleur, je suis résistante, trop certainement. comment ai-je fait pour en arriver là ? Je me pose cette question tous les jours, ça va pas m'aider...non...
Bon sang, mais réveille toi, arrête de bouder sur ton sort, parle, crie, fait quelque chose, pfff  lâche...
Pis l'autre qui fait rien non plus...ça pourrit, tout pourrit...Faut le faire pour les enfants, hum, pas sûr...et s'ils m'en voulaient ? Ah ! Dilemme, et si ils m'en voulaient de n'avoir rien fait ? Trop compliqué, je ne sais pas si je vais y arriver. Pourtant l'autre jour tout était clair et puis ça s'est embrumé petit à petit au fil des kilomètres et plus j'avançais plus je reculais, je le savais ! J'ai pas pu dormir, presque une nuit blanche, tu lis, le livre tombe, tu fermes la lumière et là, ta tête explose, ton coeur s'emballe, il te sort pas les oreilles t'as plus qu'à reprendre ton livre, tu sais très bien que tu vas tomber de sommeil, que tu vas lire cinq fois la même ligne, que faire ?  Ah ! ça, j'ai parlé, on m'a écouté, on m'a questionnée, on m'a rassérénée, rassurée, confortée...mais, je suis lâche, j'ai pas le courage alors je boude...pffff. J'ai peur de mon ombre...Alors je m'active, je n'arrête plus ça m'empêche de penser ! Laver, reboucher, poncer,manger la poussière, peindre, j'ai fait du tri, pas dans ma vie, juste dans ma maison, c'est pas suffisant...
"L'espoir fait vivre !" qu'on dit toujours, moi, il m'a tué. J'ai trop espéré, je crois que c'est ce qui m'immobilise encore et toujours, l'espoir que ça change...Gâchis...

...nous décidons mes Choupinets et moi de faire une grande promenade et de profiter de la première journée ensoleillée des vacances et voilà qu'au début du chemin nous sommes accueillis par cette pancarte !!!!

Quel humour ! Ils se permettent même de nous souhaiter une bonne journée !
Je hais les chasseurs, mes Choupinets sont révoltés quand je leur explique que les chasseurs sont en train de tuer des chevreuils ! Et puis, trop risqué pour nous, on ne peut plus prendre ce chemin.

Nous décidons alors de prendre le chemin de droite, nous n'y sommes jamais allés, ça sera la surprise, je ne sais pas du tout où il mène !
Finalement la nature reprend ses droits et Choupinette découvre des chatons tout duveteux :

Pour finir ce chemin nous emmène aux étangs ! Bon, la promenade n'est pas très agréable au début puisqu'elle longe la rocade, mais, nous arrivons au calme.
Une grosse souche flotte sur l'eau :

Le soleil joue avec les duvets blancs :

Les Choupinets pataugent dans la gadoue, la gadoue, la gadoue ... :

Madame Vivement joue avec le soleil :

J'aime bien c'est surréaliste, les Choupinets sont les maîtres du monde !!!!

J'ai vu de la couleur :

 J'ai bien cru voir le monde de Tobie Lolness :

Je lis le tome deux, je retombe en enfance dans un monde imaginaire peuplé de personnages minuscules qui vivent dans un arbre.L'écorce des arbres se transforme en vallées et montagnes, la mousse en bosquets touffus. La nature en macro peut paraître hostile, regardez ces épines de rosier !

Et puis, voilà ce que j'ai trouvé en regardant bien dans mon jardin, saurez-vous deviner ce que c'est ? 

Pas besoin d'aller loin pour voyager...
Suffit de se promener dans son jardin...

Et pis juste pour Ema qui en a marre de chercher toute seule, tadam :

Vous allez me dire que vous ne savez toujours pas plus ce que c'est !

Et bien c'est une feuille de rhubarbe qui commence tout juste à pousser !