...où tous les ans ou presque j'aime me promener ! On y emmenait déjà nos enfants il y a 13 ans !
C'est un lieu magnifique au milieu de la campagne où l'on peut découvrir de l'art contemporain.
C'est un commissaire priseur assez connu qui possède ce lieu et l'utilise comme vitrine de ses catalogues de vente mais aussi comme son logement. Il a fait de ce donjon en ruines un lieu magnifique.
J'aime y admirer les lignes de Bernar Venet :
Cette année on pouvait admirer et jouer avec les oeuvres de Philippe Hiquily,
les Girouettes de Shanghaï et la grande Marathonienne :
Je suis toujours fascinée par ce petit passage au fond des douves, cette petite ouverture me fait penser à chaque fois à Alice au pays des merveilles :
Le jardin minimaliste et zen s'étend tout autour du donjon et on peut l'admirer de haut en montant sur les remparts.
J'aime l'arbre dépouillé, j'aime les graminés en lignes, j'aime la pelouse :
Tout en haut on peut admirer la charpente réalisée par Gustave Eiffel et une illusion d'optique, des cercles blancs alignés que l'on ne peut voir entiers qu'en se plaçant dans la cheminée, j'ai oublié le nom de l'artiste :
On peut admirer de près les jolies gargouilles :
Lorsque l'on est tout en haut on peut aussi regarder en bas et voir le cercueil géant d' Adel Abdessemed, une pièce initialement conçue comme l’habitacle funéraire de l’une des œuvres les plus importantes de l’artiste : Habibi, littéralement « mon chéri » en arabe. Habibi, squelette humain monumental de 17 m de long, fit sensation lors de son exposition au Palais de Tokyo en 2004. Cette pièce souligne de manière radicale la relation étroite qu’entretient l’histoire de l’humanité avec la violence; elle fait écho aux attentats du 11 septembre 2011, dont l’artiste a été témoin alors qu’il résidait à New York:
Nous avons pu aussi voir la reconstitution de la suite décorée par l’artiste Philippe Hiquily pour le Palace Lutetia en 2010.
Les meubles sont joliement éclairés par les verrières de Buren :
J'ai photographié de nombreuses fois mes enfants dans ces couleurs, une fois, ils avaient l'air d'indiens avec une ligne colorée leur barrant le visage...
J'aime aussi le grand pot doré de Jean-Pierre Raynaud qui se reflète dans la pièce d'eau et devant lequel tous les ans je photographie mes enfants, ce week-end avec ma grande nous avons collecté toutes ses photos d'elle devant ce pot, c'est amusant de la voir grandir devant ce pot immuable :
Et puis, j'admire à chaque fois le heurtoir de la porte d'entrée qui nous tire la langue :
Petit diable !
Quand nous avons terminé la visite, nous reprenons la voiture et allons voir le moulin à quelques kilomètres de là :
On ne peut pas y entrer, on ne sait même pas s'il a fonctionné un jour, il semble avoir été construit en 1975 !
On va le voir parce qu'on le trouve beau !
Et cette année, figurez-vous qu'on a découvert qu'il y avait une géocache à cet endroit !
Voilà, c'est une sorte de pèlerinage effectué tous les ans, on en ressort rêveurs et heureux...
C'était cet été, c'était rempli de souvenirs, d'enfants plus petits, de regards étonnés...