La maîtresse s'amuse à détruire des gommes pour en faire des tampons poissons pour ses petits élèves:
Et puis, comme il fait très beau aujourd'hui, je fais un grande promenade dans les bois !
Dès l'entrée du chemin je fais une rencontre plutôt câline et ronronnante :
Il luisait dans le soleil, aussi noir que le macadam !
Le ciel, lui, était comme ça :
Le sol, lui, était ainsi :
et nécessitait de bonnes bottes :
(Oui, Rozfluo, moi aussi je photographie mes pieds ! )
Ensuite j'ai vu plein de jolies petites choses :
Je vous montre en plus gros ma préférée :
ascocoryne cylichnium
Voilà, c'est ça que j'aime lors de mes promenades, trouver des petites choses de la nature qui m'étonnent de part leur forme, leur couleur ou leur texture et aujourd'hui j'ai été gâtée, sauf qu'au moment où je prenais cette photo, j'étais surveillée, je m'en suis aperçue en ressortant du sous bois, une silhouette habillée en kaki m'observait.
Autant vous dire que j'ai fait vite pour avancer, et une deux, avec mes bâtons de marche, je me suis retournée plus d'une fois, la silhouette me suivait toujours, je n'osais pas trop regarder, était-ce un homme, un chasseur ? Probablement ! J'ai fait très vite pour monter la côte, ça patinait sec et je me suis dit qu'il n'arriverait pas à me suivre sans bâtons.
J'étais fatiguée en arrivant tout en haut, je regardais encore souvent derrière moi, plus personne.
C'est drôle comme la forêt devient vite inhospitalière quand on a un peu peur !
J'étais essoufflée à cause de la montée, de la peur et de mon état de santé pas folichon aujourd'hui, j'ai donc décidé de faire une pause un peu à l'écart sur un rondin pour surveiller si on avait arrêté de me suivre.
C'est ici que j'ai entendu le vent dans les branches, le pic épeiche en plein repas et puis, le silence apaisant, je serais bien restée des heures...
Mais voilà, je saute sur mes jambes et continue ma promenade, au loin j'aperçois des couleurs non naturelles:
Constance, tu es jeune, 11 ans, tu as eu envie de marquer ton passage, la prochaine fois réfléchis, les arbres ne te disent pas merci pour toute cette peinture jaune sur leurs troncs, pourtant tu dis aimer les poneys, tu aimes donc la nature, j'espère que tu grandiras bien et que tu comprendras...plus tard...
Le soleil était toujours là:
Un soleil d'hiver qui rendait des reflets métalliques...
et qui jouait avec les flaques:
Et ensuite il y eut les pancartes qui fâchent :
Juste après, un chasseur qui tire à ma gauche, tout près de moi, la belle frayeur !
Je râle et que vois-je là, sur ma droite, la silhouette qui me suivait tout à l'heure et je le reconnais cette fois, c'est un chasseur, je ne l'aime pas, il est petit râblais, laid ! Avec monsieur Vivement on a pris l'habitude de l'appeler entre nous "Droopy" à cause de sa démarche et de sa tête triste à faire pleurer.
Je lui parle car c'est le seul que je puisse voir, celui qui a tiré est caché derrière un talus. Je lui dis que j'espère que son collègue voit bien clair et qu'il ne va pas me prendre pour un lapin. Il répond : " Non, y'a pas de danger ! "
Je passe mon chemin et j'ajoute : " même pas moyen de se promener tranquillement le dimanche ! "
Quelques mètres plus loin je vois ceci :
Allez, je fais encore de jolies trouvailles visuelles malgré ma colère :
Des reflets argentés, des empreintes dans les flaques :
En voici un qui a pris un bon bain de pattes !
Et puis des bulles sur l'eau :
J'ai même trouvé un nuage dans l'eau :
J'ai cru voir la savane :
La panthère noire du début pourrait y habiter ?
et pour finir, un nuage floconneux même s'il ne neige toujours pas ici :
Merci d'avoir fait la promenade avec moi !
Bonne fin de dimanche !